Alors... Qu'allez-vous tricoter près de chez vous pour diffuser de l'amour dans la ville et amuser le badaud ?

Un poteau ? Un arrêt de bus ? Un réverbère ? Une boite aux lettres ?

A vos aiguilles !

à savoir sur le yarn bombing...

• Le mouvement serait apparu en 2005 lorsque Magda Sayeg (couturière) décora la devanture de sa boutique avec des ouvrages en tricot puis fonda un collectif de tricoteurs d'extérieur.

• En 2002, des souches d'arbres avaient déjà été recouvertes de tricot par le Stump Cozy project mais dans une zone déforestée et non pas encore au cœur de la ville.

• On peut trouver des pratiques similaires au yarn bombing dans les traditions de certains pays. Kosar, une artiste tricoteuse, dit avoir été influencée par les arbres à vœux de Turquie (ces arbres auxquels les gens accrochent des bouts de tissus ou de papiers contenant leurs vœux) et par la tendance des péruviens à utiliser la laine dans leurs décorations.
  

•  Le yarn bombing peut être vu comme particulièrement féminin, contrairement au graff dans lequel il n'est pas si facile de se faire une place en tant que femme.
  

• En ce qui concerne le côté pratique, les œuvres sont souvent réalisées en récupérant ou en recyclant un tricot déjà existant. Au bout de quelques jours d'installation, les ouvrages sont généralement retirés et offerts à des associations.
  

Informations récoltées notamment dans l'article The Yarn Bombing movement hits the streets par Nancy Lackey