Parlons conventions, automatismes de pensée et réductions...
Quand on nous parle d'une "MAISON", on visualise par défaut, sans même s'interroger, un bâtiment qui a :
Et alors... Quel est le problème ?
Il ne s'agit pas de promouvoir l'originalité pour l'originalité.
Il s'agit de prendre conscience du fait que, dans tous les domaines de la vie, on se prive d'un plaisir divin : celui d'user de nos méninges, de notre imagination et de notre liberté pour jouer avec tous les possibles qu'offre la matière, pour rejouer les dés, pour chercher de nouvelles réponses à nos besoins fondamentaux.
On dit que la théorie est plus libre que la pratique.
L'esprit peut imaginer des choses dont la réalisation est interdite par les lois physiques.
L'esprit permettrait plus de libertés que la matière. Mais, avec le règne de la convention, cette vérité s'inverse. On finit par ne même plus chercher de nouvelles formules
(avant de se demander si elles sont concrétisables) mais à adopter celles faciles, qui n'évoluent pas et qu'on adopte en oubliant même qu'on pourrait y apporter une touche succulente.